4. Le dossier Hachette

On est en 1946. Reprocher à Hachette son attitude pendant la guerre est de bonne polémique, même s'il y a peu de choses dans le dossier.

Hachette en accusation

Les messageries ont continué de distribuer la presse en zone libre et leurs dirigeants ont été amenés à entretenir des contacts avec les éditeurs de journaux allemands.

Ce sont ces contacts, ou ce que l'on en devine à travers les courriers échangés, qui font l'essentiel du dossier en collaboration que dresse André Wurmser dans le pamphlet qu'il écrit en 1947 (Le Scandale du Trust Vert). Ils concernent, pour l'essentiel, les relations entretenues par les messageries et la revue allemande Signal :

Dès 1940, Hachette diffuse Signal. Il sollicite l'exclusivité de la diffusion en zone dite libre des périodiques et publications allemands. Naturellement, cette exclusivité lui est accordée. (…)

C'est le 7 février 1941 que l'administration de Signal écrit : "après conversation avec Bouchetal, directeur des Messageries Hachette que nous avons obtenu finalement que notre activité soit désormais autorisée en Afrique du Nord. (…)

C'est Hachette qui proposait et placardait des affiches-réclames de Signal, qui en adressait 2500 à ses principaux clients, avec une lettre leur demandant "de les exposer aux endroits les plus favorables." (…) (Docteur Guillotin : Le scandale du trust vert)

L'accusation de collaboration repose sur du courrier commercial signé Antoine, Bouchetal, Bonhomme. Tous noms que l'on connait bien rue Réaumur. Ce sont des lettres, écrites sur le modèle de celles que les messageries envoient régulièrement à des éditeurs. On est loin des courriers que d'autres adresseront aux autorités allemandes, de ceux que cite, par exemple, Pierre Assouline dans sa biographie de Gaston Gallimard, où l'on voit le grand éditeur expliquer qu'il n'aurait jamais publié un livre s'il avait su que son auteur était d'origine juive.

Ces accusations sont de circonstance et nul les prend vraiment au sérieux. Il n'en va pas de même pour ce qui touche à la position monopolistique des messageries Hachette avant-guerre.

Même les plus modérés lui sont hostiles. Hubert Beuve-Meury illustre bien leur position dans un article publié en 1947 dans la revue Esprit :

Il est bien vrai que les messageries disposaient d'un monopole de fait pour la distribution des journaux, monopole qui avait pu triompher de toutes les oppositions. La maison Hachette en tirait d'importants bénéfices, une sorte de pouvoir régalien de censure ou de veto. Certes, on ne saurait dire que ce pouvoir ait été d'application courante, mais n'était-ce déjà pas beaucoup trop qu'il existât et que nul journal ne pût être mis en vente dans les kiosques, nul ouvrage ou brochure dans les gares, contre le gré des messageries distributrices.

Les adversaires de ce monopole se retrouvent dans tous les partis. A gauche, chez les communistes et socialistes, mais aussi au centre et à droite. L'un des adversaires les plus résolus des messageries Hachette est l'ancien directeur de l'Aube, le démocrate chrétien Francisque Gay.

Le monopole des bibliothèques

Ce monopole est double : il y a celui des bibliothèques de gare et celui, plus récent, des messageries de presse.

Le premier date de 1882 : le 9 février de cette année là, la Librairie Hachette signe un contrat d'exclusivité portant sur l'exploitation des bibliothèques installées dans les gares. La Librairie est depuis des années présente dans ces points de vente puisque c'est Louis Hachette qui les a introduits en France sur le modèle de ce que faisait en Angleterre un autre grand éditeur : W.H.Smith. La Librairie s'engage, dans ce contrat, à retirer de la circulation les ouvrages contraires aux bonnes mœurs ou à l'ordre social. C'est ainsi qu'elle refuse de distribuer un roman de Maupassant (Une vie), un ouvrage antisémite écrit par un certain Auguste Chirac, ainsi qu'une revue hostile aux compagnies de chemins de fer (La voie ferrée). L'éditeur de cette revue, un député, proteste violemment, intervient à la Chambre, suscite une pétition que signent des écrivains de renom : Barrés, Bourget, Drumont, Richepin… Le texte reproche au monopole de vouloir censurer la pensée. Quelques mois plus tard, le Petit Journal se plaint, en première page d'avoir dû batailler avec la librairie pour pouvoir "augmenter, suivant la saison et les événements, l'envoi quotidien qu'il fait aux sous-Hachette."

Ces campagnes portent leurs fruits et la Librairie perd la concession des bibliothèques sur quelques réseaux. C'est pour compenser cette perte que l'un de ses dirigeants, Eugène Delesalle, crée un département autonome spécialisé dans le transport et la distribution de journaux.

Le monopole des messageries de presse

Le travail de messagerie est alors effectué par les journaux eux-mêmes et par quelques sociétés spécialisées dans le transport. Tous les grands journaux, le Petit Parisien, le Matin, le Petit Journal livrent eux-mêmes directement les dépositaires en province (le Petit Parisien en a 2800), ce qui donne parfois lieu à de rudes batailles. Le premier arrivé est le premier vendu. Et certains n'hésitent pas à mettre des bâtons dans les roues de la concurrence pour lui faire rater le train.

Dans le livre qu'elle a consacré au Petit Parisien, le journal fondé par son grand-père, Micheline Dupuy décrit bien l'atmosphère de ces messageries :
Cent soixante-quinze crieurs partaient tous les matins à la conquête des trottoirs parisiens, en même temps que s'ébranlaient les carrioles portant aux gares les paquets de journaux destinés à la province. M. Bourbier, le chef des ventes, se rappelait le temps encore assez proche où il ne disposait que d'une seule brouette pour le transport des journaux. Quand Piégu était venu le voir pour se plaindre de la mévente, il avait vociféré, il ne savait pas s'exprimer autrement :
- Les gens aiment pas lire… Gueulez du scandale, la mort subite d'une célébrité, un beau crime et vous les verrez partir vos exemplaires…

Ses conseils n'avaient pas été négligés. (Micheline Dupuy, Le Petit parisien)

Eugène Delesalle a l'idée de réunir ces services : il y a, dit-il, des économies d'échelle à réaliser. Il rachète en 1897 deux sociétés spécialisées : l'agence de François-Louis Périnet et la société Faivre et Cie, installée rue Paul Lelong, qui gère les messageries du Figaro. Les premières années sont difficiles. En 1914, les messageries ont des contrats d'exclusivité avec quelques périodiques, Le Rire, les Annales, Fantasio, les publications Hachette, mais un seul grand quotidien leur fait confiance : Le Journal. Le développement ne commence vraiment qu'après l'armistice, avec l'arrivée du Petit Journal, puis du Matin. Commencent alors des années de croissance. En 20 ans, le chiffre d'affaires est multiplié par six, des établissements sont créés à Javel, rue Montmartre, les effectifs gonflent. En 1939, la rue Réaumur emploie 6000 personnes.

Sous la direction de René Schoeller, qui succède à Eugène Delesalle, les messageries Hachette deviennent une véritable puissance. Les journaux sont à sa merci. Des conflits naissent. On lui reproche d'abuser de son monopole, on l'accuse d'avoir enrayé la diffusion de Messidor, le journal de la CGT, celle de L'Ami du peuple le journal du parfumeur milliardaire Coty.

C'est Hachette, écrit André Wurmser, dans le violent pamphlet qu'il écrit en février 1947 contre la librairie, le fait est patent, qui a coulé l'hebdomadaire lancé par la Centrale Syndicale en 1936-1937 : Messidor ; le Trust Vert (dont il faut ici mesurer la force et l'organisation) réclamait à l'imprimerie 300 000 exemplaires ; grâce à d'habiles manœuvres, qui consistaient essentiellement à servir surabondamment les dépositaires des villes d'eaux ou des quartiers chics et à ne distribuer qu'au compte-goutte Messidor dans les villes et les faubourgs ouvriers, Hachette réussit ce tour de force de retourner 275 000 invendus! Il ne fallut que quelques mois au trust vert pour tuer l'hebdomadaire de la Centrale syndicale exécrée! (Le scandale du Trust vert)

Vrai? Faux? Il est toujours facile d'accuser le diffuseur de son propre échec mais comment éviter les accusations de malveillance lorsqu'il parait si facile de couler un journal qui déplaît?

Dans le cas de L'ami du peuple, la situation est plus nette : les messageries refusent de distribuer le journal et demandent à leurs dépositaires de ne pas le mettre en vente. Coty doit reconstituer un réseau de diffuseurs. Les invendus se multiplient. Malgré sa fortune, il est contraint d'abandonner. Les messageries sont une société commerciale et nul ne peut les obliger à diffuser les journaux qu'elles ne souhaitent pas distribuer, mais lorsque l'on dispose d'un monopole de fait sur la distribution, ce refus devient de la censure.

Un monopole, oui, mais pas n'importe lequel

Ce sont ces situations que les éditeurs ne veulent plus voir. Guy Lapeyre et Edmond Fouret, les deux dirigeants de l'Expéditive; l'ont compris.

Ils pourraient attendre la chute des Messageries Françaises de Presse pour reconstituer, sous un autre nom, le monopole de fait d'avant-guerre. Techniquement, ce serait possible. Politiquement, ce ne l'est pas. Les éditeurs qui viennent porter leurs titres le disent. Albert Bayet, le grand maître de la presse française, qui a repris contact avec Edmond Fouret qu'il connaissait d'avant-guerre, lorsqu'Hachette éditait ses ouvrages, le répète : il n'est pas question de revenir à la situation d'autrefois. Il faut trouver autre chose. Il faut une solution qui offre les avantages du monopole sans en avoir les inconvénients. C'est le seul espoir qu'ait Hachette de récupérer équipements et locaux que l'Etat a réquisitionnés.

La diffusion de la presse est, au même titre que la distribution de l'eau, de l'électricité ou les télécommunications, ce que les économistes appellent un "monopole naturel". Qu'il s'agisse de tri, de transport, de facturation ou de traitement des invendus, le groupage apporte de réelles économies d'échelle. C'est sans doute Fernand Grenier, un député communiste, qui les a le mieux mises en valeur dans une de ses interventions à l'Assemblée :
Actuellement, dit-il, parlant de la situation de concurrence existant début 1947, les Messageries envoient leurs voitures par la route à Reims ou à Saint-Quentin. Les frais sont aussi élevés pour transporter vingt journaux que pour en transporter trente. L'Expéditive envoie également ses voitures à Reims ou à Saint-Quentin pour transporter sept quotidiens. C'est aussi absurde que s'il existait un service postal particulier pour les ouvriers, un autre pour les paysans, un pour les citadins, et un autre encore pour les ruraux. (Journal Officiel, p.1142)

Ces économies d'échelle sont cumulatives : plus on transporte de titres et plus elles sont importantes. Tout conduit donc vers la concentration et la création d'une entreprise unique.

Mais cette situation de monopole présente un inconvénient majeur : elle donne un pouvoir considérable à celui qui le détient. Elle lui donne, dans la presse, celui de censurer les idées qui ne lui conviennent pas. Tout le débat sur la distribution de la presse en 1947 a tourné autour de cette difficulté et sur les moyens d'éviter que la rationalité économique ne donne naissance à un monstre politique.

Deux solutions étaient envisageables :

- on pouvait confier à la puissance publique le soin d'assurer la neutralité. C'est le choix que font les socialistes, des communistes, mais aussi certains démocrates chrétiens ;
- on pouvait donner aux éditeurs un droit de contrôle dans la gestion des messageries.
C'est cette seconde solution qui l'emporta, mais seulement au terme d'une véritable bataille politique qui mit aux prises communistes et démocrates chrétiens.

Un projet MRP

On est alors à quelques mois, à quelques semaines de la rupture entre les communistes et le reste des partis politiques. La tension est vive… Les rumeurs courent les salles de rédaction. Des faussaires seraient en train de fabriquer des documents allemands montrant que Bidault, de Gaulle auraient été en relation avec l'occupant. Le ministre de l'Intérieur découvre un "complot" communiste : Il y aurait 21% de policiers acquis à ce complot, 30% de neutres, 49% d'hostiles. On va saisir des munitions." Le Président Vincent Auriol qui note cette information dans son journal, est sceptique, mais il écrit : "l'atmosphère générale n'est pas bonne." Les plus pessimistes craignent déjà la guerre civile. On s'inquiète des projets de Billoux, le ministre de la Défense. On le soupçonne de vouloir créer des unités entièrement communistes… Le général de Gaulle a engagé le processus qui le mènera à créer, le 14 avril 1946, le RPF.

La presse est un secteur stratégique, un de ces points clefs sur lesquels porte très vite la bataille. Nul ne remet en cause sa liberté. Encore faut-il qu'elle puisse s'exercer.

Plusieurs des dirigeants des Messageries Françaises de Presse sont membres du parti communiste ou très proches de celui-ci. On leur reproche de ne pas traiter également tous les journaux, comme dans cette note interne du MRP :
- Tel chef de service, non communiste, s'est vu adjoindre deux collaborateurs communistes, cependant que ses attributions étaient réduites à fort peu de choses au profit de ses adjoints ;
- Tous les ouvriers licenciés récemment n'appartenaient pas au PC alors que tout nouvel embauché reçoit les cartes du PC et de la CGT ;
- Le journal Résistance s'est aperçu en vérifiant ses paquets d'invendus que quantité d'exemplaires de L'Humanité et du Front National y étaient insérés. Ce travail n'a pu être fait que par des représentants des MFP dans le but d'augmenter le bouillon de Résistance.
(archives Robert Bichet)

Les éditeurs qui s'inquiètent se tournent vers les politiques. Il faut une loi.

Le MRP est alors le deuxième parti de France, derrière le Parti Communiste. Tous ses dirigeants, Georges Bidault, Pierre-Henri Teitgen, Francisque Gay, Robert Schumann… ont été résistants. Ils possèdent un journal, L'Aube, et ont longuement réfléchi dans la clandestinité à la presse. Plusieurs des leurs sont, à la libération, ministres de l'Information. Ils savent l'importance de la diffusion, surtout dans des périodes électorales. "Nous attirons l'attention, écrit le rédacteur de la note que nous venons de citer :
"- sur l'importance de la question : la liberté de la presse ne serait qu'un vain mot si la diffusion de la presse reste sous l'emprise communiste ou tombe entre les mains de Hachette ;
- sur l'urgence de la question : avant une consultation électorale dont l'importance est essentielle, il ne faut à aucun prix que nos journaux fassent l'objet d'un boycottage."
(archives Robert Bichet)

Robert Bichet, qui vient de faire un bref passage au ministère de l'information et deux fonctionnaires de ce ministère, Georges Bouveret et André Schmitt, s'attellent à la rédaction d'une proposition de loi. Ils sont en contact avec les avocats de Hachette qui préparent de leur coté un texte. Des réunions ont lieu dans un bureau en face du Pont-Neuf auxquelles participent des représentants de la Fédération de la Presse. Le consensus se fait progressivement autour d'une séparation entre la compétence technique nécessaire pour distribuer un journal et le pouvoir de décider de sa distribution. La première peut être confiée à un technicien, et pourquoi pas à la Librairie Hachette puisqu'elle a fait ses preuves. Si l'on veut garantir la liberté de la presse, le second doit échapper aux considérations politiques et commerciales. La structure coopérative le permet.

Batailles d'affiches

Pendant que les experts travaillent, les deux messageries s'affrontent sur le terrain. Les MFP interviennent auprès des dépositaires pour leur interdire de distribuer les journaux de l'Expéditive. Leurs dirigeants protestent auprès de la SNCF qui accorde les mêmes facilités aux deux sociétés de messagerie.

Le congrès de la Fédération Nationale de la Presse, vote une motion demandant la "dissolution immédiate" de Hachette. Un des dirigeants des MFP, administrateur de l'Humanité, Jean Dorval, fait état, à la tribune, des rapports qu'auraient entretenu le "trust vert" et les plus hautes autorités allemandes, notamment Geubels. Sans doute veut-il parler du responsable des MCJF. Mais la confusion avec son presque homonyme, Goebbels, est facile. Trop facile. L'Echo de la Presse et de la Publicité la commet dans son compte-rendu. Hachette proteste aussitôt : "A l'aide de simples fautes d'orthographe, écrit la librairie, on arrive ainsi à créer, du moins le croit-on, une atmosphère favorable." D'autres la reprennent dans quelques unes des affiches dont on couvre alors les murs de Paris.

Il y en a plusieurs. La plus violente est titrée : STULPNAGEL DOIT PAYER. Stulpnagel est aujourd'hui bien oublié, mais c'était alors une de ces sombres célébrités dont le nom était synonyme d'horreur. L'affiche accuse Hachette d'avoir été l'agent de ce "bourreau de Paris". La Librairie porte plainte et fait apposer dans les rues de Paris une affiche au titre éloquent : "REPONSE A UNE AFFICHE INFAME". André Wurmser, un écrivain communiste, qui prend, pour l'occasion le pseudonyme "docteur Guillotin" publie un véritable réquisitoire. L'homme a du talent et une plume acide. Il reprend longuement tous les arguments des ennemis du boulevard Saint Germain.

Hachette répond dans une "Lettre ouverte aux honnêtes gens de toutes les opinions" écrite d'une plume tout aussi vigoureuse et renvoie Wurmser à la racine allemande de son nom ("le mot allemand "wurm" signifie ver, serpent)".

Toute violente qu'elle soit, cette campagne ne peut masquer une situation chaque jour un peu plus dramatique. Si décembre 1946 fut un mois terrible pour les MFP, les premières semaines de 1947 sont pires encore. Les MFP sont touchées de plein fouet par les grèves que lancent en janvier, puis en février les ouvriers rotativistes du Livre. Ce sont des grèves dures, longues, menées contre l'avis des dirigeants communistes par des syndicalistes qui, quoique restés à la CGT, appartiennent à la minorité. Le ministre du travail, Ambroise Croizat, dit en conseil des ministres qu'elles sont une "manœuvre concertée de certains éléments contre la presse républicaine." Puis il reproche aux rotativistes, dans un discours radiodiffusé, leurs salaires, très supérieurs à ceux des métallurgistes et fonctionnaires. Une fois n'est pas coutume, le ministre communiste n'est pas loin de penser comme Pierre Brisson, le directeur du Figaro qui suggère, dans un éditorial, que ces grèves visent à ramener les anciens propriétaires de journaux que la Libération a chassés.

On peut, avec le recul, les interpréter autrement et y voir une préfiguration de celles qui se multiplieront quelques mois plus tard un peu partout. N'empêché… Elles mettent à genoux tous les journaux et donnent le coup de grâce aux messageries. Les éditeurs ne sont plus seuls à s'inquiéter. Le gouvernement, le parlement, les partis politiques se saisissent du problème. On demande à la SNEP, la société nationale qui gère les imprimeries nationalisées, de prendre provisoirement en main la distribution de la presse. Tous les partis politiques s'animent. Plusieurs projets de loi sont déposés.

(pour en savoir plus sur la Librairie Hachette et ses fondateurs on peut visiter le site réalisé par un des descendants de la famille : La famille Hachette)

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